Julie Simon Titécat a vécu essentiellement à l’étranger. De ce fait elle a exposé dans différents pays : Maroc, Côte d’ivoire, Espagne, France. Où que ses pas l'aient portée, elle a ramassé, choisi des fragments, des éclats de vie : des traces d’histoires. Que faire de ces objets échoués ? Il lui fallait tenter de « faire apparaître ces bouts de vie ». "Peindre, c’est organiser ce vide, tenir en respect les peurs et dresser un alphabet de vie, le moindre bout a été soigneusement élu. De ces fragments sont nées des sculptures aléatoires et une série de planches de bois flotté. Chaque morceau l'un après l'autre, retrace l'histoire d’hommes, de femmes, d’enfants emportés par la fureur du monde. Tous ont été témoins anonymes de leur silence ou de leurs cris. Nous sommes tous des bouts d’histoire, des « Il était une fois » nous confie l'artiste.
Dans le cadre de cette exposition, retrouvez également Julie Simon Titécat pour :
- une lecture musicale de poèmes le 19 novembre à 17h30 après la projection du documentaire " Je rêve d’un pays... " de Mary Le Bel et Sarah Farjot qui démarrera à 17h. Julie Simon Titécat sera accompagnée par la voix et l’accordéon de Florian Darcel, pour la lecture d’un poème touareg, et celle de «Migrants» de Laurent Gaudé.
- un atelier de sculpture aléatoire le samedi 26 novembre de 10h à 12h, gratuit.
Dans le détail de l'art,entretien avec Julie Simon-Titécat ...